Un fléau auquel il est important de penser lors de la construction de la maison, l’invasion de petits animaux nuisibles sous et sur le toit de votre maison.
Quels dégâts pour vos toitures ?
Les rongeurs et les oiseaux, et même parfois les chauves-souris peuvent s’introduire dans les combles par la toiture ou des interstices du mur. Attirés par des conditions clémentes de protection contre le froid et le vent, ces petits animaux peuvent endommager l’isolation en grignotant des galeries, peuvent faire du bruit et souiller les combles. La prolifération rapide des rongeurs peut vite devenir un facteur de dégradation important des combles et de leur contenu.
Les fientes des oiseaux sont acides et endommagent le support sur lequel elles se répandent, et notamment les tuiles Elles entraînent le développement de lichens et mousses, dégradent les peintures et les ciments. De plus, les fientes peuvent aussi endommager l’asphalte ainsi que votre système de chauffage et de ventilation. Des dégradations au niveau des structures bois et d’électricité peuvent fragiliser votre maison.
Par ailleurs ces petits animaux peuvent propager des agents bactériens, virus et des parasites pathogènes pour l’homme comme la salmonellose et la paratyphoïde, mais aussi des tiques des pigeons, dermanysses des volailles et punaises qui peuvent infester l’homme et les animaux domestiques, posant ainsi des problèmes de salubrité et d’hygiène.
La présence d’un nid d’oiseau peut empêcher la circulation des eaux de pluie et boucher une gouttière par exemple et même entraîner des problèmes d’infiltration d’eau dans l’habitation. Les brindilles, herbes et parfois des isolants attaqués par les petits becs des oiseaux constituent les matériaux nécessaires à la construction du nid, et peuvent obstruer des conduits, des gouttières et nuire à la bonne ventilation de la maison. La dégradation des matériaux isolants créent des ponts thermiques et augmentent inévitablement les factures de chauffage.
Les oiseaux se reproduisent vite, et reviennent souvent dans le même nid d’année en année, attirant également leurs congénères. Les bruits occasionnés par les gazouillements et les battements d’ailes incessants peuvent vite devenir très incommodants. Sans parler de l’odeur nauséabonde de fientes d’oiseaux jonchant les rebords de fenêtre et balcons.
Il est malgré tout important de noter que ces petits oiseaux comme les moineaux, les étourneaux, les hirondelles et autres verdiers ou roitelets sont protégés et qu’il est interdit de détruire les nids lors des périodes de nidification. Des lois nationales et régionales relatives à la protection des espèces rendent l’élimination des oiseaux compliquée. Renseignez-vous auprès de votre mairie pour connaître les procédures à suivre. De plus, il est recommandé de faire procéder à un nettoyage professionnel pour l’élimination des fientes d’oiseaux avec une désinfection, visant à éliminer les parasites éventuels.
Il est bien sûr possible de se prémunir de tous ces inconvénients dès la conception du bâtiment, et si ce n’est pas le cas, rassurez-vous, il existe des systèmes ingénieux pour se protéger, que nous allons détailler plus loin.
Comment s’en prémunir ?
La meilleure façon de se prémunir de l’installation des petits animaux, est d’abord d’inspecter minutieusement tous les interstices pouvant permettre une invasion et boucher tous les trous. L’inspection et l’entretien régulier de votre toiture éviteront toute prolifération tout en gardant les matériaux en bon état. Un professionnel pourra vous aider pour cette étape. Pour le toit, il existe des systèmes de protection comme les obturateurs de tuiles inox pour bloquer les passages des hôtes indésirables.
Le grillage de mailles, constitue une première barrière contre les rongeurs. Le grillage est constitué de plaques de mailles fines en métal qui empêchent de pénétrer dans le corps de la bâtisse. Il doit être disposé partout où le bâti présente des ouvertures afin de mettre en place une barrière anti-intrusion efficace.
L’installation d’un dessous de toit est un dispositif particulièrement efficace pour empêcher les oiseaux d’envahir les greniers et les combles, et présente l’avantage d’une finition esthétique en harmonisant l’extérieur de votre habitation entre le toit et les murs, créant aussi une zone d’ombre agréable. De plus, il permet de limiter les déperditions de chaleur de vos combles et protège vos murs des intempéries assurant l’étanchéité complète de votre toiture. Il existe principalement deux matériaux constituant ce débord, le PVC et le bois, chacun ayant ses propres avantages.
Pour les oiseaux qui viendraient se poser sur la toiture, il existe des systèmes « effaroucheur d’oiseaux » comme le ballon portant un dessin qui représente une paire d’yeux perçants de rapace réfléchissant la lumière. Le dispositif sera placé sur le toit et sous l’action du vent et à l’aide d’un ressort entre le ballon et le mât, induit un mouvement qui va éloigner les oiseaux et même les rongeurs au sol.
Vous pouvez également installer des pointes en plastique ou métal sur les corniches, rebords de fenêtres, sommets du toit et autres surfaces afin de rendre inhospitaliers les lieux, aux oiseaux. Ce dispositif, peut être complété par des produits chimiques collants à pulvériser qui dérangent les oiseaux lorsqu’ils veulent se poser. Les oiseaux ne sont pas blessés mais sont incommodés par la sensation collante sur leurs pattes et généralement, n’y reviennent pas.
Un appareil répulsif à ULTRA-SON pourra également avantageusement repousser les animaux. Certains modèles ont une consommation en énergie très faible, pouvant fonctionner avec une batterie solaire, ou des piles, ou encore se brancher à une prise de courant alternatif. Pour donner une estimation de sa consommation, un boîtier ultra-son est en général alimenté par quatre piles de 1,5V pour environ 6 mois. Généralement les appareils sont équipés de capteurs de mouvements plus efficace pour effrayer les animaux afin d’éviter les effets d’accoutumance.
Il n’existe pas actuellement de normes harmonisées en matière de produits à ultra-sons. Le code de Santé Publique préconise cependant de rester à quelques mètres de l’appareil, et le régler précisément afin de ne pas nuire à l’audition des habitants. Dans de rares cas, l’appareil peut causer des gênes telles que céphalées, acouphènes, fatigue, vertiges et nausées.
Supprimer les sources d’alimentation proche de la toiture. Les petits rongeurs et les oiseaux raffolent des céréales par exemple.